son adoption en Afrique
Les initiatives de transformation numérique balayent les entreprises du monde entier, et pour cause. Parmi l'une de ces innovations, le Cloud computing. Il offre des capacités informatiques sophistiquées sur Internet et promet d'apporter des avantages substantiels à la façon dont les organisations mènent leurs activités. Bien que ce service en Afrique reste petit par rapport à d'autres marchés mondiaux, il pourrait représenter un saut important pour les entités locales. Cet article explore certains avantages liés à l'adoption du cloud computing pour les organisations dans les économies en développement, telles que l'Afrique.
Le Cloud computing pour améliorer le développement informatique dans les pays en développement
Dans un contexte où les entreprises cherchent à utiliser efficacement leurs investissements et à minimiser les coûts d'exploitation, le cloud computing pourrait être perçu comme la solution.
Le Cloud computing offre un nouveau modèle économique pour les TIC, un modèle qui annonce de nouveaux modes d'investissement et d'exploitation des ressources informatiques, et pourrait être la clé pour accélérer la numérisation dans les économies en développement. En l'adoptant, les organisations et les entreprises n'ont plus besoin d'investir massivement dans de telles ressources, qui nécessitent une gestion interne lourde et coûteuse. Pour certaines sous-régions africaines, son modèle peut représenter une solution aux problèmes de sous-équipement informatique, et ses caractéristiques pourraient permettre à l'Afrique de bénéficier d'une opportunité capable de fournir un levier à fort impact pour le développement socio-économique.
L'industrie des services Cloud en Afrique
Malgré les défis auxquels il est confronté, le paysage du cloud en Afrique s'améliore, avec des signes de croissance dans l'utilisation du service. Sachant que la localisation des datacenters influence l'efficacité de la circulation des données sur les réseaux, de nombreuses entités cloud mondiales ont constaté cette croissance et ont pris des mesures pour la renforcer, en plus des initiatives des acteurs locaux, qui sont déjà engagés dans l'aventure. Leur localisation en Afrique améliorera considérablement la vitesse d'accès aux capacités du cloud.
Challenges et avantages pour les les entreprises et organisations
Généralement, la faible vulgarisation de l'informatique en Afrique découle d'une faible pénétration d'Internet - sachant qu'Internet est la condition de base pour l'application du Cloud computing, en plus de cela, le coût de l'infrastructure informatique, les cybermenaces, les problèmes d'électricité et une multitudes d'autres défis. Cependant, l'adoption du cloud computing pourra être une solution de contournement à certains de ces défis, ce qui entraînera plusieurs autres avantages pour les entités locales dans leur parcours numérique :
- Réduction des coûts : le cloud computing peut réduire à la fois les dépenses d'investissement et d'exploitation de l'infrastrucutre IT
- Améliorer l'accessibilité : l'accès aux ressources informatiques n'est plus limité à des emplacements fixes
- Sécurité des données : dans le cloud, les données sont accessibles, quoi qu'il arrive aux machines sur site
- Flexibilité : le cloud computing offre des services en temps réel. Si une entreprise a besoin de plus de ressources, les services basés sur le cloud peuvent instantanément répondre à la demande. C'est une initiative bienvenue pour les organisations de toutes tailles.
Résumé
En termes simples, le cloud computing permet aux utilisateurs d'accéder à un pool de ressources informatiques évolutif et élastique, selon les besoins. Le fait que l'Afrique y gagne beaucoup, ne fait aucun doute. Le principal défi auquel est confronté les fournisseurs de services cloud et leurs consommateurs sur le continent reste l'accès au réseau haut débit, qui a été identifié comme le principal service essentiel pour une offre de cloud computing réussie. De même, le principal inhibiteur du cloud computing dans le monde est la sécurité, et en Afrique, cette préoccupation devient également grandissante. Les entreprises doivent prendre cet aspect au sérieux lors de la planification de la migration vers le cloud et des dispositions suffisantes doivent être utilisées pour sécuriser leur environnement cloud. De plus, la grande majorité des datacenters sont situés dans les pays développés. Cela prive les pays en développement d'atteindre le même niveau de maturité technologique que les pays développés. Le déploiement de datacenters de haute qualité avec une continuité de service assurée, une accessibilité rapide et un stockage sécurisé des données conforme aux normes internationales constitue le deuxième pilier du cloud computing pour l'Afrique.